mercredi, septembre 21, 2005

THAT'S WHAT THE BLUES IS ALL ABOUT ....


Ca y est putain !!
On est allez dans une droguerie qui pue la naphtaline, l'amoniaque, l'enfance et le vieux, on s'en ai mis pour 25€ d'une bombe insecticide verte, parceque la jaune c'est pas pour le meme emploi, on ressort puant le desherbant bon marché et la colle a tissus, on se dirige franchement dans ce placard qui nous sert a stoker pleins de merdes et on asperge a grandes eaux, jusqu'à vider cette putain de bombe verte en te disant "cette fois mon pote y'a pas moyen que tu t'en sorte".
Tu refermes la porte un moment, le temps de laisser agir. Mais quand tu reviens, il est toujours là, à te narguer, ce putain de CAFARD !!
Ca s'attrappe comme un dimanche maussade et pluvieux, comme un torticoli, te retournant violemment dans le metro sur un cul que tu baiseras jamais, comme les souvenirs, qui même heureux parfois, te font monter les larmes sur le temps passé, comme la fragance poignante d'un tube de colle cléôpatra qui sent l'amande et te rappel que, tu passais des heures entières à jouer avec un compas maped, qui ressemblait à un vaisseau, dans ton cerveau deja pas clair, comme une ballade solitaire ou les lieux jouent à te repeter que tu es déjà passer par là, sans que tu puisse t'en souvenir, ou comme cette chanson, dont 3 accords suffisent pour t'emmener loin, "dans ma tête"...comme dirait noz.
Mais quand tu l'as choppé le cafard, tu t'en debarrasse pas comme ça !
Des lors t'a envie de prendre un billet d'avion, tu sais pas pour ou, ni pourquoi d'ailleurs, mais quoi que tu fasses, tu arrives à narita. Là le cafard est toujours là. Alors pour le chasser, le semer, tu commences un road-movie du nord au sud en passant par l'ouest imperial en te disant, dans ta course éffrainée, que plus tu verras de choses, de paysages, de gens, de legendes, d'art, de vieilles routes seculaires, et plus tu mangeras de mets differents de ton quotidien, plus ta langue se rapprochera tant bien que MAL, de la leur, plus tu sera fondus dans l'ailleurs, plus l'ailleurs sera tiens et moins ce cafard quotidien, anéantira les choses biens.
La entre Fuji-san et nara tu jettes un oeil derriere toi et il est là. Noir, luisant des terreurs qui t"effraies depuis tout môme, constament derriere toi, te renvoyant à tes echecs et à cette formidable envie de fuir vers ailleurs...loin ..encore dans ma tête...peut-être...
Tu te reprends et fonce vers Fuji-san, dans une ruade solenelle et respectueuse tu te reprends et te dirige vers Tokyo, car en saluant l'ancienne montagne, une ombre familiere et sombre s'est abattue sur toi, et quoi de mieux que la plus tentaculaire des megalopoles mondiales pour semer cet être malveillant, à la faveur des nues de buildings monstrueux ? ...
A peine arrivé, tu arpentes toute ruelle te semblant propice à évincer ton poursuivant, ta tête tourne un peu, l'humidité t'opresse, la soif te gagne, une soif que tous les sakés, toutes les kirin ou tous les sodas à la sauce yaki-tori n'étancheront pas, une soif d'etre enfin seul, enfin debarasser de ce parasite rongeur d'âmes et de bien être, la soif d'être libre d'être heureux ou que tu sois, et de ne plus avoir besoin de partir loin, même dans ma tête...
Des filles differentes dans leur manieres d'être elle mêmes, des hommes aux codes sociaux éprouvants et lourds de sens, des jouets par milliers, des restaurants, bibliotheques gustatives etonnantes, une vision du futur palpable fricottant avec les vestiges d'une civilisation noyée dans l'art, celui du beau, celui du combat, celui du sexe, celui du thé attenant à celui du bient être, bercé par un bouddhisme penché sur la reflexion de la vie et la satisfaction de celle-ci au quotidien......
L'ombre est là....mais moins dense, moins marquée, comme si la simple reflexion avait plus d'emprise sur elle que toutes les fuites en avant, que tous ces lointains horizons, que toutes ces larmes...dans ma tête...
On reprends l'avion calmé, acceptant desormais cet être difforme qui fait partie intégrante de nous-même, on repart "gonflé à bloc", on rentre chez soi, heureux de faire profitter de cette experience les gens qui nous sont chers, on sort, on fête dignement ce retour, on plaisante, la vie semble bien plus légère, plus oisive, plus calme aussi. Le cafard est mort, ces 12 pattes en l'air.
Puis totalement apaisé mais un peu de melancolie dans les doigts, on glisse la clé dans la serrure de l'appartement de ce que nous sommes, on se detent, se relax, on se rappel, on divague heureux, presque béat...l'experience bien que rude porte ses fruits, et les larmes ne coulent plus, on dors un peu, sur ses lauriers ou sur nos rêves parfois, puis en ouvrant une fois deplus ce placard, apres avoir évité de s'en approché un moment, on constate horifié que le cafard est toujours là, .........blottis tout contre notre desarroi........

A deprimmer sur un titre soul revival de tommy smith....

1 commentaire:

Crunk Monsieur a dit…

En progrès.
Continuez vos efforts jacinto.

La mère michel.