lundi, octobre 10, 2005
OCTOBRE EN ATTENDANT......decembre !
Un matin tu te leves et vlan dans la gueule, voila que tu te manges ton annuel tarte en pleine poire...l'automne !
Ca commence à cailler severe, plus question de te balader a oilps façon têtu, et à peine un oeil jetté dehors, le gris du ciel semble déjà se fouttre de ta gueule.
Alors bon forcement t'hesites à sortir, tu te dis que ça craint " they're talking to me, name, qualification", qui sait ils sont partout.
Alors tu te sapes deux fois plus, déjà que t'as pris quelques kilos cet été, comme tous les été, et que exeptionnelement cette fois tu les as pas reperdus, comme tous les été, ben là, avec ton pull et ton blaze, c'est michelin roule ta bille qui debarque en ville, tu t'en contrefout, et à la premiere gonzesse qui te mate de travers tu te retrouves à brailler un salvateur "sale pute t'es pas meme bonne à sucer des queues correctement, les trois pelos qui te font tourner sont memes obliger d'aller se finir dans les camionettes inssalubres sur les nibards moitent aux auréoles passées et scabreuses d'une mama black à 25 €, à coté de qui arletta franklin semblait svelte, ta beau etre attifer comme tina, t'as pas une once de la classe de cette bouffeuse de chibres de clara et ton putain de job de peteuse commerciale merdique te va comme un gant, car une bonne fois dans ta vie bon chic bon genre de merde, tu sait pourquoi tu fais enculer, ton ptit cul esthetisé vaut pas plus de 1200€ brut par mois et à ce prix là ma pauvre petasse aussi makeupée qu'hémoroidée, en mettant un peu à gauche, n'importe quel tocard poucif et sans hygiène est en mesure de te faire saigner du cul plusieurs fois par mois, toutes taxes, patates à l'arriere de la nuque et molard bien gras dans la bouche, comprises...et malgré ça tu me toise ? allez tu gicles maintenant !!"...ouf j'ai besoin d'un break !! cette fois ci c'est clair....
Tu passes ta route cloppe au bec, tu inspires, expires cette merde qui te colle à la gueule, crache un morceau de poumon feutré, et deux pas plus tard, voila que ce putain de ciel gris trouve rien d'autre à foutre que de venir te pisser dessus. Si l'été est un verre vide ce putain d'automne est une saloperie de sistite météorologique, femme fontaine atmospherique, en crise orgasmo-spasmodique, vomissure ininterrompue de crachins désagréables et maladifs.
Ta cloppe est trempée en deux deux, tu la jettes et hesites à rentrer te coucher sous la couette et à plus mettre le nez dehors avant au moins decembre, mais t'a ce truc à faire, cet endroit ou allez, ces choses à dire, ces phrases vides de sens à prononcer, et cette putain d'affaire à rondement menée, voir à rendement menée même. Alors là, à cet instant precis, tu fais une des plus grosses conneries de ta vie, tu prends ce putain de bus bondé à destination de la perte identitaire totale avec plusieurs arrets frequents sur la route de la proximité humaineuse ( oui ! humaineuse !!!).
Déjà les portes s'ouvrent ça pue la defaite, en plus de puer le rat crever et le sale gros clebbard mouillé. Mais y a un truc simple, clair, un truc qui te troote dans la tete depuis ce matin mais que t'arrivait pas encore à cerner totalement, un truc qui semble si indefinissable qu'il en est encore plus flagrant, les gens, eux-là, ben ils sont encore plus con en automne ! si si, ça semble dur à croire comme ça, mais je t'assure encore plus con! franchement apres trois nuits blanches à y reflechir, à me rememorer tout ce que je trouve dejà à chier chez eux d'habitude, la musique de merde qu'ils achetent à tour de bras, les emissions de merde qu'ils regardent a tour de bras, les magasines pleins de merdes qu'ils lisent souvent en se branlant sur ce laideron télévisé de merde qu'est claire chazale, à tour de bras... enfin toute cette merde concentrée qui les compose putain, merde, putain !!!
Sortis du bus, sourires, bonne humeur, ambiance conviviale, detente, rencontres, fraternité, egalité, ...tu sors enfin libre !!!
Ta peine carcerale effectué, tu quittes "les baumettes pour tous pour 3 euros les 5 minutes", et tu fais ton truc. Tu dis ces choses, t'ennonce ces principes, tu justifie tels et tels agissements, trempé toi aussi tu te met à sentir le clebbard.
16h00 la nuit est tombé, les boutiques mêmes ouvertes semblent fermées, les rues envahies semblent vides et le sont à bien des égards, vides de sens, d'envies, de joie, de sourires, de bonne humeur, d'ambiance conviviale, de detente, de rencontres, de fraternité, d'egalité, ...tu t'esquive dans la premiere ruelle réellement deserte...enfin libre !!!
La un chinois, salle vide, lumieres à moitiées cramées, tu rentres, il vient vers toi , il a une tache sur sa veste froissée qui semble avoir été repassée à la main dans un appartement raviolis, il te sourit comme on sourit à un chiotte avant de pisser, et te demande si tu desirez-vous un apéritf, tu lui dis que ça ira que tu prendras juste un plat en direct, il te dit qu'il en a pas de cet aperitif la, mais que le cocktail maison avec un vrai lichi dedans est tres bon...là, il te bluffe un peu, tu souris et tu prend un putain d'aperitif maison juste parcequ'il est souriant, comme on sourit à une vieille carte postale retrouvée dans un carton, avant de la balancée aux détritus sans remords aucuns. Il t'apporte une flute à champagne contenant un liquide violacé, avec une masse informe, comme une grosse sphere de foutre blanchâtre flottant à l'interieur. Ca à le gout de jus de fruit et de sucre, alors tu le bois pas. Tu prends la carte, dehors il pleut comme vache qui pisse, à travers la vitrinne les néons ennivrent les goutelettes de cette eau maussade qui ruissele sur la devanture hao shin fu buffet à volonté baguettes d'or 197...le reste est invisible. T'as beau te retourner et scrutter la salle tu vois pas de buffet alors tu te resigne ne serait-ce qu'à aborder ce sujet certainement tres sensible et epineux avec le serveur au sourire automnal.
En regardant cette putain de carte à numéro, et en lisant l'evasion culinaire offerte, tu te dis qu'il est 16h30 que t'as pas faim, et t'en viens lentement à te demander ce que diable tu fous dans cette gargotte pekinoise, tenue vraissenblablement par un viet, qui embauche ce clandestin cambodgiens sous payé, qui n'à de cesse de te sourire comme on sourit à un chat avant de l'ébouillanté vivant dans l'huile pour lui retirer la peau plus facilement...le canard miaulant laqué te fais de moins en moins envie..tu prends un canard laqué tout de même et un riz cantonais. 8 minutes au micro-ondes plus tard, tes plats arrivent , il t'a semblé que le seveur était seul en cuisine, qu'il toussait pour cacher le bruit de la soonerie du minuteur du four en question, et qu'il c'est assis 5 minutes, comme pour ne pas te servir trop rapidement afin de ne pas jetter l'effroyable doute en toi, de la fraicheur des plats proposés, ce qui pourrais gater ton repas...tu apprecis son professionalisme et lui souris l'air de rien lorsqu'il depose les plats fumant et tiedes à l'interieur devant toi.
Tu touches à peine à tes plats, l'envie te manque mais tu grignotte un peu pour pas froisser ton hote. Tu laches tes 20€ apres lui avoir honteusement signifié ton refus quand à l'envie de le voir t'apporter un dessert maison, tu lui laisses même 2€ de pourboire.
Vous vous quittez sur un dernier sourire, la rue est noire il est 16h45.Il pleut toujours, mais tu te decides tout de meme à rentrer à pieds, trempé mais seul, à un instant t'as envie de retourner dans le restaurant chinois, de t'approcher du serveur, tout pres de lui, et, alors que ces levres commenceront à esquisser son fameux sourire, de lui chopper sa tignasse noire et lisse, lui arrachant quelques touffes de cheveux au passage, de lui mettre un bon coup de boule sur ces chicots de merde, plusieurs fois de suite, jusqu'à ce que disparaisse à jamais son putain de sourire de connard, d'ensuite le calé contre un mur, de préference celui ou s'étale ces immondes aquarelles faites à la chaine, certainement par des mômes, de paysages brumeux, de pics chinois de merde, de bien lui calé la tête, et de lui defoncer sa petite gueule merdeuse à grands coups de poings dans la tronche, jusqu'à ce qu'il te semble te couler litteralement entre les phalanges, de le rechopper par sa putain de tignasse, de l'approcher de son putain d'aquarium degeulasse, vaseux et crasseux ou se meure une pauvre poiscaille merdique, semblant sortie tout droit des failles sous-marines tellement elle est moche, et de noyé ce fils de pute qui t'a servis sa bouffe de merde non hygienique à un prix derisoire en se payant de surcrois, ce putain de luxe de se foutre de ta gueule tout du long, en te souriant avec sa gueule de peigne cul d'hanoi de malade de l'asie de merde, comme on sourit à un chiotte avant de degueuler dans la soufrance les trois litres de mei ku lu chu qui t'on fait tant de mal...
Et puis non, j'aime bien les chinois !!
Tu rentres chez toi, tu te pose, et te prepare à passer ta putain de soirée au chiottes à gerber par le cul toutes les immondices rechauffées que t'as bouffer au resto en maudissant octobre, et en priant pour qu'arrive vite decembre car aout te semble si loin, et a la fois si pres d'octobre...
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